Emile Chabal, enseignant-chercheur en histoire contemporaine à l’Université d’Édimbourg en Écosse, étudie depuis plusieurs années la culture politique en France depuis 1968. Dans ce dialogue avec Emmanuel Jousse, docteur en histoire de Sciences Po, s’appuyant sur les conclusions de son livre A Divided Republic: nation, state and citizenship in contemporary France (Cambridge University Press, 2015), il revient sur les idées et les langages politiques en France aujourd’hui, mettant ainsi en perspective les bouleversements profonds que vient de connaître la vie politique française.
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Sélection été : Fondation Jean jaurès - La République divisée : idées et débats politiques dans la France contemporaine
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Fondation Jean Jaurès : Face au désordre géopolitique : débat avec Hubert Védrine en direct le 11 juillet à 18h30
Face aux menaces écologiques, aux soubresauts et autres bouleversements géopolitiques, à la montée de différents mouvements radicaux et xénophobes, à la remise en cause de la démocratie, quelles sont et pourraient être les réponses de la France, de l’Union européenne et de la communauté internationale ? Comment envisager l’évolution du monde à court et moyen terme ?
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Fondation Jean Jaurès - Face au désordre géopolitique : débat avec Hubert Védrine en direct le 11 juillet à 18h30
Face aux menaces écologiques, aux soubresauts et autres bouleversements géopolitiques, à la montée de différents mouvements radicaux et xénophobes, à la remise en cause de la démocratie, quelles sont et pourraient être les réponses de la France, de l’Union européenne et de la communauté internationale ? Comment envisager l’évolution du monde à court et moyen terme ?
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Sélection été : Fondation Jean Jaurès - Une jeunesse rebelle : débat avec Henri Weber
D’où est sorti Mai 68 ? Que s’est-il passé pendant ce printemps fabuleux ? Comment comprendre ses lendemains, de l’utopie chimérique à l’utopie réaliste, de la révolution à la réforme ?
La Fondation Jean-Jaurès reçoit Henri Weber, figure de Mai 1968, cofondateur de la Jeunesse communiste révolutionnaire, puis de la Ligue communiste révolutionnaire, auteur de Rebelle jeunesse (Robert Laffont, mai 2018), lors d’une rencontre publique animée par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.
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Fondation Jean Jaurès - Le capitalisme peut-il être socialement responsable ?
Le capitalisme socialement responsable existe-t-il ? Que peut-on en attendre ? Est-il déjà mis en œuvre dans certains territoires ou certaines organisations ? Au moment où la question de la responsabilité de l’entreprise occupe le débat public à travers la loi Pacte, l’Observatoire de l’économie de la Fondation a organisé un débat autour d’Henri Savall.
Le débat a réuni : - Henri Savall, professeur émérite de sciences de gestion à l’iaeLyon - Université Jean Moulin, président fondateur de l’Institut de socio-économie des entreprises et organisations (ISEOR), auteur de "Le capitalisme socialement responsable existe" (avec Marc Bonnet et Michel Péron, Éditions EMS, janvier 2016 ; il est issu de trente années de recherche-intervention au sein d’entreprises et d’organisations publiques, pour les accompagner dans leur transformation et la recherche d’un équilibre entre performance sociale et économique), - Sandrine Duchêne, directrice de l’Observatoire de l’économie de la Fondation Jean-Jaurès, et était animé par Sébastien Podevyn, membre de l’Observatoire de l’économie de la Fondation Jean-Jaurès.
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Fondation Jean Jaurès - Lutter contre l’homophobie : un enjeu de politique publique
À l’occasion de la Marche des fiertés parisienne et suite à l’enquête de la Fondation Jean-Jaurès et la Dilcrah sur l’homophobie dans la société française, Flora Bolter, politiste et militante associative, et Denis Quinqueton, ancien président de l’association HES – Socialistes LGBT+, en livrent les grands enseignements et présentent les différents axes des futurs travaux de l’Observatoire LGBT+, qu’ils codirigent à la Fondation Jean-Jaurès.
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Sélection été : Fondation Jean Jaurès, Rémi Lefevre, Après la défaite. Analyse critique de la rénovation au Parti socialiste (2002-2007-2017) (07/02/2018)
2002, 2007, 2017 : le Parti socialiste a subi trois grandes défaites ces quinze dernières années. À chaque fois, le même diagnostic. À chaque fois, la même réponse, qui tient en un mot : rénovation. En 2002 et 2007, les dirigeants socialistes ont donné le change sans changer la donne : le changement annoncé n’a pas été pas au rendez-vous. Qu’en sera-t-il en 2018, où la refondation a remplacé la rénovation ? Le parti dépassera-t-il l’incantation alors que son existence même est désormais en jeu ? Rémi Lefebvre propose ici une analyse critique des discours de l’organisation sur ses défaites.
Le Parti socialiste a essuyé en avril et juin 2017 une double défaite historique. Le candidat socialiste Benoît Hamon est arrivé en sixième position à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, avec 6,36 % des suffrages exprimés. À l’issue des élections législatives, le groupe parlementaire socialiste, rebaptisé Nouvelle Gauche, a atteint un étiage historique, passant de 284 à 31 députés. Les conséquences de la défaite sont immédiates et tangibles. Le 19 septembre, l’annonce est faite de la vente du siège de Solférino. Le financement public du parti passe de 27 millions d’euros entre 2012 et 2017 à 7 millions[1]. Un vaste plan social touchant plus de la moitié des permanents du parti est annoncé en octobre. De nombreux militants quittent le parti. Cette « débâcle » est-elle comparable à d’autres épreuves électorales que le Parti socialiste a connues au cours de sa longue histoire ? Historiens, observateurs et dirigeants politiques ont évoqué ces derniers mois les précédents historiques de 1969, 1993 ou 2002. Depuis plus de cent ans, le socialisme français a traversé des crises innombrables et s’est relevé de situations politiques particulièrement critiques. Cette résilience organisationnelle nourrit un imaginaire de « la renaissance » et de l’« éternelle » refondation du Parti socialiste. Elle fonde les espoirs d’une partie des dirigeants socialistes qui pensent que la crise n’est que transitoire, que le PS peut retrouver son espace politique et que le balancier qui assurait jusque-là la place centrale du Parti socialiste à gauche peut le restaurer dans son statut de parti de gouvernement[2].
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Fondation Jean Jaurès - Comment accompagner et protéger les nouvelles formes de travail ?
Polarisation de l’emploi, financiarisation de l’économie et numérisation de l’entreprise… : les formes de travail ont considérablement évolué. Comment penser le travail de demain et, surtout, comment protéger les salariés ? La Fondation propose un débat avec : - Alexandre Bigot-Verdier, responsable des partenariats pour l’Agence du numérique, connector OuiShare, - Maxime des Gayets, consultant en cybersécurité et résilience des entreprises, conseiller régional d’Île-de-France, auteur de "La grande déposession. Pour une éthique numérique européenne" (Fondation Jean-Jaurès, 2018), https://jean-jaures.org/nos-productio... - Patrice Flichy, chercheur et professeur de sociologie à l’université de Marne-la-Vallée, membre du Laboratoire techniques, territoires et sociétés (LATTS), auteur de "Les nouvelles formes de travail à l’ère numérique" (Seuil, 2017), - Sébastien Podevyn, directeur général de France Silver Eco, membre de l’Observatoire économie de la Fondation Jean-Jaurès, - Laëtitia Vitaud, entrepreneure, enseignante à Sciences Po et à l’université Paris Dauphine, auteure de "Faut-il avoir peur du numérique ?" (Armand Colin, 2016),animé par Jérôme Giusti, avocat et expert associé à la Fondation Jean-Jaurès. Retrouvez la tribune de Jérôme Giusti, Entre salariat, auto-entrepreneuriat et (in)dépendance : quel travail pour demain ? (Fondation Jean-Jaurès, 7 juin 2018) https://jean-jaures.org/blog/entre-sa..."
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Réception et usages politiques de Marx depuis le XIXe siècle
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl Marx, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Friedrich-Ebert proposent une rencontre franco-allemande à Paris pour (re)découvrir Marx et s’interroger sur sa postérité. La première table-ronde, portant sur la réception et les usages politiques de Marx depuis le XIXe siècle, est introduite et animée par Jean-Numa Ducange, maître de conférences, université de Rouen, et réunit : - Thomas Meyer, professeur émérite en sciences politique à l’Université technique de Dortmund, vice-président de la commission des valeurs fondamentales du SPD, - Mathieu Fulla, chercheur permanent, Sciences Po Paris, - Elisa Marcobelli, post-doctorante, université de Rouen, - Pierre Bauby, docteur en sciences politiques.
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Fondation Jean Jaurès - Marx aujourd’hui : que nous dit-il encore ?
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl Marx, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Friedrich-Ebert proposent une rencontre franco-allemande à Paris pour (re)découvrir Marx et s’interroger sur sa postérité. La deuxième table-ronde, portant sur "Marx aujourd'hui : que nous dit-il encore ?", est introduite et animée par Henri Weber, ancien sénateur, ancien député européen, et réunit : - Alain Bergounioux, administrateur de la Fondation Jean-Jaurès, professeur honoraire associé à Sciences Po Paris, - Frédérique Matonti, professeure de sciences politiques, université Paris 1 Panthéon Sorbonne, - Paula Schweers, auteure.
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Fondation Jean Jaurès - Colombie : accord de paix et élection présidentielle
Comment comprendre le processus de paix entre les autorités colombiennes et les FARC, et notamment le rôle joué par les acteurs internationaux ? Laurie Servières, doctorante en science politique et auteure de l’essai Colombie : la paix comme levier de politique internationale (éditions L’Harmattan, 2018), propose son analyse, dans le cadre des travaux de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès, et apporte un éclairage sur l’élection du candidat de droite, Ivan Duque, à la présidence de la Colombie et ses conséquences sur l’accord de paix.
Laurie Servières est doctorante en science politique au Centre de recherches internationale (Ceri) de Sciences Po et à l’Institut d’études sociales et politiques (IESP) de l’Université d’État de Rio de Janeiro. Elle est interrogée par Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès.